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Masso-kinésithérapie en santé mentale : prendre soin de la dyade corps-psyché
Actuellement les troubles psychiques touchent près d’une personne sur quatre et entrainent de nombreuses conséquences sur la santé psychique, mais aussi physique et sociale des individus atteints. Si la problématique de la relation corps-esprit n’est pas encore complètement élucidée, on sait aujourd’hui qu’un « bien-être corporel influence de façon majeure le bien être psychique et l’humeur ». La masso-kinésithérapie, traitement par le mouvement, propose différentes techniques de médiation corporelle encourageant l’apaisement, le bien-être mais aussi le réinvestissement corporel. Cette thérapie axée sur le corps n’est plus seulement somatique : elle participe aussi à l’optimisation des compétences sensorielles et motrices du patient qui lui seront utiles dans l’amélioration de son état de santé et la valorisation de ses capacités dans la société. Loin de la représentation somatique attribuée au métier de masseur-kinésithérapeute, ce champ d’exercice de la profession implique un nouveau défi : celui de familiariser les étudiants masseurs-kinésithérapeutes avec ces problématiques pour, in fine, étendre les pratiques dans ce domaine en France et optimiser le suivi des patients.
Conférence animée par Mathilde Garnier
Mathilde Garnier est masseur-kinésithérapeute et formatrice à l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK) Niçois. Elle a un Master Ingénierie de la Santé avec l’option Recherche Clinique Interventionnelle. Avec l’aide d’associations partenaires de l’IFMK, elle cherche à développer le champ de la santé mentale en masso-kinésithérapie et à promouvoir cette pratique auprès des étudiants, futurs masseurs-kinésithérapeutes.
