Vendredi 6 décembre 2024 à 18h à Cannes
Médiathèque Noailles – 1 Av. Jean de Noailles, 06400 Cannes
Conférence animée par Thomas Lorivel
Entrée libre et gratuite
Tout public
à partir de 15 ans
L’odorat chez l’être humain est faible et ne sert pas à grand-chose. Ces considérations, répandues jusqu’à il y a peu, sont contredites par les dernières recherches scientifiques spécialisées. S’appuyant sur près de 400 récepteurs situés dans la muqueuse nasale, le système olfactif humain pourrait potentiellement permettre de reconnaître jusqu’à 100 000 000 d’odeurs différentes avec une sensibilité quelquefois supérieure à celle du chien. Influençant nos comportements sociaux, les odeurs sont étroitement associées aux émotions et ont un puissant effet évocateur sur les souvenirs. Les apprentissages qui sont à la base de ces propriétés commencent dès la vie intra-utérine, suggérant qu’ils revêtent une grande importance pour notre espèce.
Cette conférence exposera l’essentiel de ce que l’on sait aujourd’hui de la perception des odeurs et de leur agencement artistique, le parfum, ainsi que des mécanismes par lequel le cerveau en tire émotions et souvenirs.
Le cerveau est-il un ordinateur comme les autres ?
Le cerveau est souvent comparé à un ordinateur qui analyserait toutes les informations qui lui parviennent pour en tirer des instructions gouvernant le reste du corps ainsi que nos comportements. A quel point cette image est-elle juste ? Quels sont les points communs et les différences entre un cerveau et un ordinateur ? Comment la compréhension de l’un éclaire-t-elle la compréhension de l’autre ? Voici quelques-unes des questions qui seront abordées au cours de cette conférence.
Thomas Lorivel est docteur en neuroscience avec une spécialisation en biologie des comportements. Ingénieur de recherche au CNRS, il est actuellement responsable de l’expérimentation animale à l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire situé à Sophia-Antipolis. Cet institut abrite, entre autres, des recherches sur les maladies neurodégénératives comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer et sur les pathologies neuropsychiatriques comme la dépression et les troubles du spectre autistique.