Jeudi 25 novembre 2021 à 19h à Biot
Salle Gilardi (stade de foot) – 06410 Biot
Conférence animée par Michael Oustinoff
Au début d’Internet, à la fin des années 1990, aucun doute possible n’était possible : la langue de la mondialisation serait l’anglais « planétaire » (Global English). Plus de 90% de la Toile était alors en anglais. Aujourd’hui, sa part est descendue en dessous des 30%. Le « septième continent » virtuel ressemble désormais au monde « réel », qui est massivement multilingue.
Entrée libre et gratuite
Tout public à partir de 15 ans
Masque et passe sanitaire obligatoires
Comme dans la série de science-fiction Star Trek, où l’équipage de l’USS Entreprise dispose du « traducteur universel », capable d’assimiler instantanément les langues alien parlées dans les plus distantes galaxies, apprendre les langues étrangères ou recourir à des traducteurs ou interprètes « humains » deviendrait bientôt obsolète grâce aux logiciels et autres apps de traduction automatique couplée à l’Intelligence Artificielle. Info ou intox ?
Michael Oustinoff est agrégé d’anglais et professeur de traductologie à l’université Côte d’Azur et membre du LIRCES (Laboratoire Interdisciplinaire Récits Cultures et Société) ainsi que du Bureau de la revue Hermès, CNRS Editions. Il est notamment l’auteur de Bilinguisme et auto-traduction. Julien Green, Samuel Beckett, Vladimir Nabokov, Paris, L’Harmattan (2001), La traduction, coll. « Que sais-je ? », Paris, PUF (traduit en japonais et en portugais du Brésil, 6e édition 2018) et Traduire et communiquer à l’heure de la mondialisation, Paris, CNRS Editions (2011).